L'injonction au bonheur.
#5 Le piège du bonheur. Le rechercher, c'est être condamné à ne jamais l'atteindre.
Bonjour
Bienvenue dans ce 5e épisode de Pansées.
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C’est parti.
Au sommaire
Définition et dimensions du bonheur
Cultiver le bonheur : Hédonisme vs Eudémonisme
Être spirituel
Les mythes et pièges du bonheur
La dictature du bonheur
Valeurs et vécus internes
Engagement !
Introduction
Qu’est-ce-que le bonheur ? Vaste question à laquelle beaucoup ont tenté de répondre, en vain.
À une heure où tous les critères de bonheur sont au vert (pour l’occident) : Nourriture, sécurité, finance, relations sociales ; La consommation des antidépresseurs et les rendez-vous chez les psychologues explosent.
Qu’est ce qu’il se passe ? Notre confort nous rend “faibles” ? La faute à qui ? Nous ? L’environnement ? La société ?
Il y a beaucoup de questions et je vais tenter, humblement, d’apporter une réponse.
Comprenez bien, il s’agit d’UNE réponse, et pas de LA réponse.
Avant d’aller plus loin, nous devons tenter de définir ce qu’est le bonheur.
Définitions et dimensions du Bonheur
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. - Nicolas BOILEAU
Lorsque nous devons donner une définition du bonheur, plusieurs termes sont employés dans le langage populaire.
Prenons un temps pour les définir avant d’aller plus loin.
La Joie : Une émotion vive et éphémère en lien avec la subjective atteinte présente d’un objectif, d’une valeur ou croyance.
L’excitation : Une émotion vive et éphémère en lien avec la subjective atteinte future d’un objectif, d’une valeur ou croyance.
Le Plaisir : Une expérience agréable liée aux sens ou à l'intellect. On parlera aussi d’hédonisme (que l’on définira juste en dessous).
Le Désir : Une force motrice qui peut conduire à la joie ou au plaisir mais peut aussi mener à l'insatisfaction et, lorsqu'il est excessif, être néfaste et similaire à une dépendance. c’est la motivation au sens stricte du terme.
Le Bonheur : Un état plus durable et stable de satisfaction et de bien-être émotionnel.
Donc le bonheur serait un état plus durable, plus stable mais aussi moins intense que peut l’être la joie, l’excitation ou le plaisir.
Autre différence majeure, elle ne dépend pas de l’atteinte ou de la perception de l’atteinte d’un objectif.
Retenez cette nuance elle est importante pour la suite de cette réflexion.
Maintenant que nous l’avons défini, comment l’atteindre ?
Comment atteindre le bonheur ?
Et vous voyez que dans cette question, il y a déjà un biais. Si l’on suppose qu’il faut l’atteindre, c’est qu’il n’est pas là. C’est qu’il est ailleurs. Il s’agirait d’un lieu ? Une destination ? Le bonheur est donc un objectif à atteindre ? Pas sur.
Voyons ce que les religions et la philosophie peuvent nous enseigner.
Historiquement, on retrouve deux courants pour atteindre le bonheur : l’hédonisme et l’eudémonisme.
Cultiver le Bonheur : Hédonisme vs Eudémonisme
L’hédonisme
L’hédonisme serait la recherche de plaisir constant. C’est la philosophie YOLO (traduction : on ne vit qu'une fois).
C’est la priorité aux activités qui procurent du plaisir immédiat et de la satisfaction, comme manger des aliments délicieux, pratiquer des loisirs agréables, ou passer du temps avec des amis dans des contextes joyeux.
C’est aussi l’évitement des situations inconfortables ou douloureuses, même si elles pourraient avoir des bénéfices à long terme.
Concrètement, les choix sont faits en fonction de leur capacité à apporter du plaisir ou à éviter la douleur.
Et puis, vous avez l’eudémonisme.
L’eudémonisme
Il serait la recherche d'une vie qui est en harmonie avec les vertus et valeurs, plutôt que la simple poursuite du plaisir.
C’est l’engagement dans des activités qui sont enrichissantes et significatives, même si elles ne sont pas toujours agréables ou faciles, telles que le volontariat, l'apprentissage continu, ou la pratique de l'autodiscipline.
C’est une prise de décision basée sur ce qui est moralement et éthiquement juste, et non pas seulement sur ce qui est agréable ou avantageux sur le moment.
C’est une quête de développement personnel et quête de la croissance spirituelle ou intellectuelle comme un chemin vers le bonheur véritable.
On a défini l’homme comme un être de raison. Puis, pour parfaire cette idée et ces limites, on l’a décrit comme un être émotionnel. Finalement, plusieurs courants et penseurs le décrivent comme un être spirituel.
Là où nous avons fait un effort massif pour nous éloigner des religions et des pensées passées, il y a un fort retour vers ses valeurs, vers ses règles, laïcisé certes mais il n’y a que la forme qui change, le fond reste le même.
La thérapie existentielle, la logothérapie va dans ce sens.
Être spirituel ?
Créée par Viktor Frankl, elle est une psychothérapie axée sur la recherche de sens comme voie vers le bien-être.
Cette approche considère que malgré les difficultés, trouver un sens profond peut aider à surmonter les épreuves et à atteindre le bonheur.
Viktor Frankl, neurologue et psychiatre autrichien, survivant de l'Holocauste, a développé cette théorie en se basant sur ses propres expériences en camp de concentration, illustrées dans son œuvre "Man's Search for Meaning" ou “Découvrir un sens à sa vie. “
La logothérapie souligne l'importance de l'aspiration spirituelle de l'homme dans sa quête de sens et de réalisation personnelle.
Maintenant vous devez vous dire, “Oula ça part loin.“
Attendez, ce n’est pas fini.
De base, ce sont des concepts simples. Mais nos sociétés actuelles, à travers tous ces médias (cinéma, réseaux sociaux, TV, etc) nous ont fait considérer le bonheur comme un objectif et comme quelque chose vers lequel tendre pour enfin vivre notre vie et nos aspirations.
Nous l’avons simplifié. Si je veux B, je dois faire A. C’est quand même beaucoup plus simple que les visions que j’expose là (qui, je le précise, n’en sont qu’un aperçu).
Nous sommes remplis d’idées reçues et de mythes au sujet du bonheur.
D’ailleurs, Russ Harris dans son livre le piège du bonheur (que je vous recommande chaudement) en identifie 4.
Les Mythes et Pièges du Bonheur
Selon Russ Harris, il y a 4 mythes liés au bonheur.
Le bonheur est notre état naturel : c’est faux, il suffit de relire les statistiques sur la dépression (1/5) et le suicide (1/10).
Ce n’est pas normal d’être malheureux : idem. Notre société y voit ici un symptôme d’un mal qu’il faut soigner. Être triste, anxieux, ou au moins ne pas être heureux, est un fonctionnement sain.
Il faut éliminer nos émotions négatives : c’est impossible
On devrait contrôler nos pensées et émotions : idem. La plupart des thérapeutes, coach et cie vous diront que vous devez apprendre à gérer vos émotions. Arrêter dès maintenant, ce n’est pas possible. Vous pouvez gérer votre rapport à l’émotion, c’est tout. C’est déjà génial, croyez-moi.
Lors de mes séances, j’aime comparer les émotions au soleil. Il ne vous viendrait pas à l’esprit de vouloir l’éteindre lorsqu’il fait chaud, ou le rapprocher lorsqu’il fait froid. A la place, vous mettez la climatisation, vous vous mettez à l’ombre ou bien vous vous habillez chaudement et mettez le chauffage.
C’est la même chose pour vos émotions, vous gérez le rapport, pas l’émotion.
Comme évoqué plus haut, ces mythes nous les devons à notre éducation. Nous avons appris que nous devions être heureux, que c’était le but de la vie. Alors, tout ce qui nous en empêche doit être supprimé.
C’est comme cela, que nous rentrons en guerre contre nos émotions. Plus précisément, celles que nous désignons comme négatives parce que désagréables. Cela, c’est ignorer la fonction adaptative et nécessaires de ces émotions.
Pour cause, avant de partir en chasse d’un mammouth, se dire qu’y aller seul est une mauvaise idée car l’on pourrait se perdre ou bien que nous n’arriverons pas à survivre face à lui est salvateur. Dans ce cas, l’homme qui était anxieux est celui qui survit.
Prenons un autre exemple, vous venez de trahir la confiance d’un membre du clan. La culpabilité qui vous ressentirez vous invitera à demander pardon, voire à racheter votre faute. Ce faisant, vous éviterez d’être banni du clan (ce qui était la mort assurée). Dans ce cas, l’homme qui culpabilise est celui qui survit.
Les émotions dites “négatives” ne le sont que par leur caractère désagréable..
C’est là où nous voyons que l’aspect négatif d’un ressenti ou comportement actuel peut être positif selon l’angle au travers duquel on l’observe.
Prenons le cas de l’accumulation des richesses.
Cette quête incessante du toujours plus a été le seul moyen d’accroître notre survie.
Reprenons nos hommes préhistoriques ; une meilleure grotte veut dire un meilleur confort, un plus grand clan. De meilleurs outils apportent plus de récoltes, plus de gibiers. Cette quête d’amélioration permet de diminuer peu à peu l’inconfort et la mortalité.
Mais ce mécanisme est sans limite. Aujourd’hui, il est au service de cette quête du bonheur, et là où l’on ne réduit plus la mortalité, c’est la croyance d’un inconfort réduit comme source de bonheur qui nous anime. Mais plus vous réduisez cet inconfort, moins vous êtes heureux.
Après avoir cherché à contrôler notre environnement, nous avons déployé cette ambition à notre monde interne.
Mais le contrôle n’est pas la solution, c’est le problème.
La Dictature du bonheur dans la société moderne
La quête au bonheur est le propre de l’homme. Notre problématique actuelle est que malgré l’augmentation des psychologues, psychothérapeutes, psychiatres, thérapeutes, coachs et cie, il y a toujours de en plus en plus de personnes en souffrance.
Une des raisons à cela est cette injonction au bonheur à travers les médias et la culture dont nous parlons depuis le début.
Sois heureux lors des fêtes, sois heureux en famille, et si tu n’y parviens pas, alors ce sera à grand coups de routines matinales, d’entraînements intenses, etc.
Attention, je ne dis pas ici que se lever plus tôt pour prendre soin de soi, ou s’entraîner est mauvais, je dis qu’objectifier votre bonheur et envisager son atteinte directe au travers de ces actions peut être délétère. Le bonheur est le chemin pas la destination.
Alors qu’avant, votre collègue du travail vous racontait simplement à quel point son week end au ski était magnifique maintenant c’est tout votre facebook, votre instagram, votre télévision qui vous montre à quel point tout le monde est plus heureux que vous.
C’est le fossé de réalité.
Le fossé de réalité
Le "fossé de réalité" est l'écart entre nos aspirations et notre situation actuelle. Il symbolise la lutte entre l'idéal et le réel, entre ce que nous désirons et ce que nous vivons.
Ce fossé, souvent creusé par les injonctions sociétales et les images idéalisées du bonheur, peut devenir source de souffrance profonde.
Lorsque nos attentes ne correspondent pas à notre réalité, cela peut mener à un sentiment d'échec, alimentant la frustration et le mal-être.
Et là, ces mêmes personnes qui vous crachaient leurs bonheurs au visage, vous disent qu’ils sont heureux grâce à un réveil à 4h du matin, une morning routine, des vacances 6 mois par an, des temps en famille, de la méditation, un camping car, être à leur compte, faire du sport, du télétravail, etc, etc.
Et on se dit “Oui, c’est ça”, j’irais tellement mieux si je vivais à Dubaï dans un penthouse.
L’erreur du bonheur
Et ici il y a une double erreur.
On vient à confondre notre désir et la joie que l’on ressentira, avec le bonheur.
On suppose que notre bonheur est régi par notre réalité, hors c’est la perception de cette réalité qui à du pouvoir. C’est l’interprétation de votre réalité.
Croire qu’avoir un corps de rêve, allez à Bali, avoir la dernière Rolex, vous rendra heureux c’est faux ou au moins imprécis.
Vous serez joyeux tout au plus et cela quelques minutes, voire heures, jours et semaines si vous entretenez cette joie.
Car si tôt vous aurez atteint votre objectif, une nouvelle quête sera débloquée et vous ferez face de nouveau au fossé de réalité.
Le bonheur est davantage dans le fait de constater et d’interpréter notre réalité qu’être dans la recherche d’une réalité.
Sinon vous tomberez dans le piège du bonheur.
C’est conditionner notre bonheur à l’atteinte de quelque chose : Je serais plus heureux si j’avais si, si j’avais cela.
Nous pouvons aussi nous poser une autre question…
Pourquoi cherche-t-on autant à éviter la souffrance ?
Nous passons notre existence en quête de moyen pour contrôler ou éviter la souffrance de cette vie.
Le but n’est pas de l’éviter, c’est de vivre.
Je reprends ici une citation de Gandhi.
La vie est un mystère à vivre, pas un problème à résoudre. - Gandhi
C’est ce que nous enseignent les religions, les philosophes, depuis des millénaires. C’est aussi ce que postulent les modèles thérapeutiques actuels.
A vouloir être heureux, on oublie de vivre.
On cherche à vivre la réalité la plus plaisante : Plus d’atteintes d’objectifs et moins d’expériences négatives.
On est trop centré sur la destination et l’on n’apprécie pas le voyage.
On a érigé le bonheur comme un marqueur de performance.
Encore une fois, plus vous luttez, plus le problème s’aggrave.
Je reprendrais l’exemple de Russ Haris, grattez un petit bouton, la démangeaison partira. Gratter de l’excema, et ce qui apparaissait jusqu’alors comme la solution, deviendra le problème.
Maintenant, que faire ?
Nous venons de passer plusieurs lignes à définir le bonheur et en quoi le rechercher selon les définitions actuelles est futile.
Tout d’abord, ce que dit la science est que nous avons besoin d’une dose d’hédonisme et d’eudémonisme.
Concrètement, des actions menant à la joie et une vie guidée par les valeurs et la vertu.
Si je devais donner une définition, je dirais cela:
Le bonheur, c’est vivre une vie en accord avec ses valeurs et accepter les mouvements de son monde interne.
C’est déjà ce que pouvait évoquer Marc Aurèle.
“Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes.” - Marc Aurèle
C’est prendre la responsabilité de ce que l’on ressent et oeuvrer dans le sens de nos valeurs.
C’est rendre nos valeurs comme guide de nos actions et apprendre à changer le rapport que nous avons avec nos propres émotions.
Finalement, c’est s’investir dans ce qui fait sens, dans ce qui nous apportera de la joie, de la satisfaction, en guidant nos actions à travers nos valeurs.
Bien que cela soit différent d’un être humain à l’autre. Il semblerait qu’il y ait de grands principes inhérents à l’humanité en termes de bonheur.
Les études actuelles s’accordent à identifier plusieurs thématiques pour être heureux.
Dans un article précédent, j’ai pris le temps pour vous parler des 5 piliers d’une bonne santé mentale :
Sommeil
Alimentation
Mouvement
Relations
Soleil
C’est un antidote aux méandres de l’esprit, un bouclier contre les troubles psychologiques.
Maintenant, pour cultiver le bonheur, je vous invite à investir ces 4 domaines.
Les relations
Le travail
Le développement personnel
Le mouvement.
J’en ferais un article dédié, ou je rentrerais dans le détail.
Il m’apparaît plus important, pour l’heure, de me concentrer sur l’engagement dans les valeurs et l’acceptation des émotions
Valeurs et vécu interne
Vécu interne
Vous devez apprendre à défusionner de vos pensées, ne plus les laisser dicter vos comportements.
Vous devez apprendre à accepter vos émotions, leur permettre d’exister et de ne plus conditionner vos actions.
C’est abandonner la lutte ou l’évitement, ou plus précisément, les conserver que lorsque cela vaut le coût.
Pour cela posez-vous trois questions à propos de votre comportement :
Est-ce modéré ?
Est-ce efficace ?
Est-ce en lien avec mes valeurs ?
Valeurs
Imaginez-vous le jour de votre enterrement, imaginez les personnes présentes, l’environnement, la météo. Imaginez-vous repenser à votre vie telle qu’elle est aujourd’hui si vous ne changiez rien. Prenez le temps de réfléchir sur ces thèmes en les complétant :
Je passais trop de temps à m’inquiéter de…
Je passais trop peu de temps à faire des choses comme…
Si je pouvais revenir en arrière, je ferais…
Maintenant, questionnez-vous plus précisément sur ces thématiques, celles dont nous avons parlé plus tôt.
Les relations : Quel genre de relation voulez-vous bâtir ? Quelles qualités et comportements souhaitez-vous avoir ? Quelles activités feriez-vous ?
Le travail : Quelles qualités aimeriez-vous apporter dans ce domaine ? Quelles compétences aimeriez-vous développer ?
Le développement personnel : Quelles activités aimeriez-vous commencer ou recommencer ? Quelle communauté aimeriez-vous rejoindre ? Quel changement dans votre style de vie ?
Les loisirs : Quels genres de passe-temps, quelles activités aimeriez-vous avoir dans votre quotidien ?
Chapitre pour les croyants
Attention : Ce que je m’apprête à aborder dans cette courte partie est une réflexion personnelle, qui répond à un cheminement personnel. Elle n’est pas le fruit de mes compétences de psychologues, de recherches scientifiques de ma part, ou d’un enseignement reçu. Merci de garder cela à l’esprit.
Je fais ici une petite parenthèse, j’ai présenté les valeurs comme les qualités, les actions, que l’on peut incarner dans certains domaines de vie.
Je m’adresse ici à ma communauté religieuse, quelle qu’elle soit.
Jung considérait qu’il était primordial d’avoir un Dieu. Que vous en ayez conscience ou non. Si vous ne servez pas Dieu, vous servez votre propre personne et votre système de valeur qu’il soit pensé ou non.
Si vous êtes croyant, alors je vous invite à considérer votre spiritualité, comme une méta-valeur. Une valeur qui englobe toutes les autres et régit les qualités et les comportements dans ces mêmes domaines (travail, loisirs, relations, développement personnel).
Dans le cas précis des croyants, le chemin est établi, ce qui l’est moins, voire pas, c’est l’interaction entre votre propre chemin et votre être (votre âme).
En Islam, on parlera de Djihad. Avant d’être accaparé par les médias et d’en faire ce que l’on croit en connaître aujourd’hui. Il est avant tout une invitation à éduquer son âme. On considère alors que les pensées et émotions, peuvent-être le fruit du cerveau (en tant qu’organe) mais aussi de l’âme (non matériel).
L’on pourrait également considérer qu’elles sont insufflées par des entités immatérielles (En islam, on parlera de Djins). La psychologie des religions et en particulier ici, de la psychologie islamique, est un sujet que je ne maîtrise pas.
L’engagement dans les valeurs
L’action prévaut sur la pensée.
Garder cela en tête. Votre corps et votre esprit à besoin de mouvement au sens propre comme au sens figuré.
Ne rester pas prisonnier des concepts, incarnez-les. Nourrissez votre quotidien par ce que vous avez défini comme important.
Pour cela, vous devez apprendre à vous fixer des objectifs, à les respecter et à tout faire pour les atteindre. Je vous encourage à cultiver 1, 2 voire 3 objectifs maximum à la fois.
Une fois que vous aurez identifié ce qui peut être important pour vous, tentez de répondre à ces quelques questions :
Mon but est :
Les valeurs sur lesquelles se fonde mon but sont :
Les pensées, les émotions, les sensations et les impulsions que je suis disposé à supporter pour atteindre ce but sont :
Il serait utile que je me rappelle que :
Je peux décomposer ce but en plus petites étapes en :
Le plus petit pas, le plus facile que je puis faire est :
L’heure, le jour et la date où je ferai ce premier pas sont :
Cet article a été éprouvant pour moi, et j’imagine, si vous lisez ceci, que cela a été le cas pour vous.
Je vous remercierais si vous partagez ce contenu ou simplement si vous pouviez manifester votre intérêt par un j’aime, un commentaire ou autre.
Je vous souhaite le meilleur.