La communication interne
#4 Les différentes obligations d'affichage dans notre cabinet, sur notre site internet, etc.
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Au sommaire
La communication (interne & Externe)
Le nerf de la guerre
Guerre des data
La communication (interne & externe)
Dans un épisode précédent, nous avons abordé la stratégie ultime pour développer la visibilité de votre cabinet.
Vous pouvez retrouver l’article ici.
Il s’agissait alors de la communication externe. C’est à dire avec pour objectif d’attirer de nouveaux patients.
Aujourd’hui, nous abordons la communication interne.
Celle à destination de votre patientèle ou de celle de vos confrères, consoeurs, si vous partagez votre cabinet.
Les obligations
Le but de la communication externe était de pouvoir faire vivre votre cabinet. En un sens, elle est obligatoire pour qui veut développer son cabinet.
La communication interne est aussi obligatoire mais non pas à des fins de pérennité de votre entreprise mais à des fins de légalité.
Dès lors que vous recevez des patients à travers vos accompagnements, vous devez répondre à deux obligations : Transparence des honoraires & RGPD.
Le nerf de la guerre
Il nous faut communiquer sur nos honoraires et sur ce qui est en lien.
Pourquoi ? Par soucis de transparence !
👉 La transparence, c'est fondamental : Surtout en ce qui concerne les tarifs. Beaucoup d'entre nous se grattent la tête à ce sujet. Combien et surtout quoi afficher ? Est-ce vraiment obligatoire ?
🔎 C'est pas juste une règle, c'est une partie de notre engagement envers ceux qui nous font confiance.
Je te partage ma structure tarifaire pour 2024. Utilise-la comme inspiration ou point de départ. C'est ma façon de te guider, de t'aider.
Pourquoi cette transparence ?
✅ C'est une marque de respect pour nos patients.
✅ Ça établit une confiance dès le premier contact.
✅ C'est essentiel pour une relation saine et sincère.
Concrètement, tu dois faire figurer sur ce document :
le caractère non remboursable de la prestation de soins par la sécurité sociale
les honoraires relatifs à chaque acte ou prestation
la nécessité d'une information écrite préalable pour les actes ou prestations factures plus de 70€
Et ça, c’est l’arrté du 30 mai 2018 relatif à l'information des personnes destinataires d'actives de prévention, de diagnostic et/ou de soins qui le dit.
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Guerre des data
L’économie de data est réelle, elle se vend cher et ai recherchée.
Afin d’être conforme à notre code de déontologie, nous devons pouvoir garantir la confidentialité des données que nous obtenons de nos patients.
Je vous propose d’aborder cela en 10 points.
Responsabilité de la protection des données : Vous êtes responsable de la protection des données personnelles de vos patients. Cela implique de sécuriser les données, que ce soit sur support papier ou informatique.
Les dossiers papier doivent être rangés dans un endroit sécurisé, tandis que les données informatiques doivent être protégées par des mots de passe, un cryptage, etc.
Information des patients : Bien qu'il ne soit pas obligatoire d'obtenir un consentement formel pour la collecte des données, les patients doivent être clairement informés sur le traitement de leurs données.
Cette information peut être fournie via un document ou une affiche dans la salle d'attente.
Durée de conservation des données : Les données collectées doivent être conservées pour une durée déterminée.
Les dossiers médicaux doivent généralement être conservés pendant 20 ans à compter de la dernière consultation, ou jusqu'à l'âge de 28 ans pour les patients mineurs.
Gestion des dossiers numériques : Pour les dossiers informatisés, il est recommandé d'utiliser des mots de passe complexes et de crypter les données.
Il est important de sauvegarder régulièrement ces données de manière sécurisée pour éviter toute perte ou destruction accidentelle.
Utilisation de dispositifs mobiles : Si vous utilisez un smartphone ou une tablette pour accéder aux dossiers des patients, ces appareils doivent être sécurisés par un mot de passe et ne doivent pas stocker d'informations sensibles.
Stockage des données sur les clouds : Il est préférable de stocker les données de santé sur des hébergements situés en France et conformes au RGPD, plutôt que sur des clouds américains, pour garantir une meilleure protection de la confidentialité.
Partage des données : Le partage des données doit être limité aux personnes autorisées, en fonction de leurs missions, et toutes les transmissions doivent se faire de manière sécurisée pour respecter le RGPD.
Absence de formalité auprès de la CNIL : Il n'est plus nécessaire de déclarer les traitements de données personnelles auprès de la CNIL, mais vous devez être en mesure de démontrer votre conformité au RGPD.
Désignation d'un DPO : Si vous traitez des données de santé à grande échelle, vous pourriez devoir désigner un délégué à la protection des données (DPO).
Registre des activités de traitement : Il est obligatoire de tenir un registre recensant vos fichiers et les actions menées pour garantir la sécurité des données.
Voici un exemple de document que vous pouvez mettre en place
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Si tu as des questions, n’hésite pas.
Bonjour Medjahed, merci pour cet article très intéressant.
Je m'interroge sur l'information écrite dont une prestation de plus de 70€ doit faire l'objet... Pour quelle raison...? Et en quoi doit consister cette information écrite... Une simple information ?
De fait, doit-on donner l'information écrite sur papier systématiquement pour une prestation de ce type ..?
Merci et très belles fêtes de fin d'année,
Alice
Merci Alice pour ton retour !
Cela veut dire que la patient / client ne peut pas apprendre le jour du rdv que cela coûte plus de 70€.
Un mail, affiche dans la salle d'attente ou SMS sont alors suffisant.
Non, il n'y a pas une nécessité de donner un format écrit au patient/client.
Plus d'information sur l'arrêté en question : Arreté du 30 mai 2018 relatif à l'information des personnes destinataires d'actives de prévention, de diagnostic et/ou de soins
Très bonne fête également :)